---Les diverses datations données dans le livre « Lascaux inconnu », pages 81-84 :
Abbé Glory : « Les charbons ont été datés de 17 000 ans…on peut faire remonter au-delà de 20000 ans les débuts d’occupation des anciens peintres.»
---Ce tableau vous sera utile si vous utilisez par exemple le programme Stellarium. Si vous souhaitiez voir le ciel de l’été et que vous mettiez le 21 juin comme date, vous pourriez constater avec le tableau ci-dessus que vous obtiendriez le ciel de l’hiver !
---Avec ces dates, vous visualiserez le ciel des moments clefs du calcul du temps pendant le Solutréen et une grande partie du Magdalénien.
---Pour qu’une date intermédiaire vous présente un ciel parfaitement juste, en vérifiant les mesures données sur votre écran pour le soleil, il faut qu’en se levant le jour du printemps il soit environ à 0°30 de hauteur, à environ 0° de latitude céleste, 0° de déclinaison et 0°de longitude céleste, 0° d’ascension droite.
---Autre vérification : La déclinaison solaire doit être la plus proche de 0° le jour des équinoxes, sa déclinaison nord en été au maximum (environ 23°) et sud en hiver.
---Pour Lascaux, la reconstitution du ciel de l’époque en construisant une carte du ciel de 15 600 avant J.-C., permet de repérer que le Soleil couchant solsticial d’été était à la fin du Solutréen et au tout début de l’époque magdalénienne dans la constellation du Verseau, à la limite de celle du Capricorne. On peut donc se dire que la constellation du Verseau était invisible puisqu’éteinte en quelque sorte par la lumière du soleil.
---Puisque le Soleil pénétrait dans la grotte, les Paléolithiques, qui à l’intérieur de celle-ci regardaient le soleil se coucher, même s’ils avaient voulu représenter cette constellation sur la paroi avec un azimut identique à celui qu’elle avait dans le ciel à ce moment-là, n’auraient pas pu le faire puisque celle-ci se trouvait dans le vide de l’ouverture de l’entrée. Seul, le Soleil éblouissant était visible tant qu’il n’était pas rentré sous la terre.
---Une constellation le précédait immédiatement sous l’horizon, à droite de l’entrée pour le spectateur à l’intérieur de la salle. C’était le Capricorne.
---Sur la paroi, la première peinture de la Salle est la Licorne. Comparons la forme de cette constellation avec cet animal que l’on dit fantastique.
---Il est temps, de se poser une question. Pourquoi les Paléolithiques qui savaient si bien dessiner et qui étaient tellement au courant de l’éthologie (car comme Monsieur Jourdain qui faisaient de la prose sans le savoir, ils faisaient tous de l’éthologie !), pourquoi disais-je ont-ils fait un animal qui était composite ?
---Je vais vous répondre : Tout simplement parce qu’ils ont copié une forme qu’ils avaient vue, observée, puis imaginée sous cette forme pour mieux la repérer dans le ciel au milieu des autres. La position des étoiles en ce lieu ne permettait pas d’imaginer un animal réel, tourné dans ce sens, ce qui était absolument indispensable puisque les étoiles avançaient vers la droite.